Source : Communiqué de presse - Actualité publiée le 10/05/10 à 16:43
 
Quel potentiel de substitution des ressources d’origine fossile par les matières premières d’origine végétale, et pour quelles applications industrielles ? Comment concilier chimie et respect de l’environnement ? Comment encourager les investissements « verts » ? Quelle place pour la chimie verte dans l’agriculture française ? Voici quelques-unes des questions auxquelles tenteront de répondre les intervenants des premières rencontres parlementaires sur la chimie verte. Arkema, industriel français très impliqué dans la R&D sur la chimie verte y sera représenté par Denis Bortzmeyer, son directeur des partenariats scientifiques.

Organisées par Jean-Yves Le Déaut, député de Meurthe-et-Moselle, vice-président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, et Daniel Garrigue, député de Dordogne, et président du groupe d’étude sur l’industrie chimique, ces rencontres parlementaires, placées sous le haut patronage de Jean-Louis Borloo, Ministre de l’Ecologie, ont vocation à faire le point - pour la première fois dans le cadre de l’assemblée Nationale - sur les enjeux et les défis de la chimie du végétal en France.

Arkema, en tant que premier chimiste français apportera son point de vue d’industriel qui a fait de la chimie verte et des matériaux bio-sourcés, un de ses axes de R&D prioritaires. Plus de 50% de ses dépenses R&D sont directement consacrées au développement des éco-technologies et environ 7,5% de son chiffre d’affaires, contre 4% en 2005, est réalisé avec des lignes de produits issues des matières premières végétales.

L’objectif  est de porter ce chiffre à 10% en 2012 grâce à plusieurs projets de développement en cours. Arkema commercialise déjà cinq familles de polymères issues de l’huile de ricin, de plus en plus utilisées dans des applications exigeant technicité et résistance, telles que l’automobile, l’extraction pétrolière ou les articles de sport. Arkema mise aussi sur son programme de recherche sur les acryliques qui vise à convertir du glycérol, co-produit du bio-diesel, en acide acrylique, produit jusqu’à présent à partir de propylène d’origine fossile. Enfin, Arkema projette de commercialiser dès 2011 des nanotubes de carbone fabriqués à partir de bio-éthanol, et non plus d’éthylène.

Ces premières rencontres parlementaires se tiendront le 12 mai à la Maison de la chimie.

Premier chimiste français, acteur de la chimie mondiale, Arkema regroupe 3 pôles d’activités, les Produits Vinyliques, la Chimie Industrielle et les Produits de Performance. Présent dans plus de 40 pays avec 13 800 collaborateurs, Arkema a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 4,4 milliards d’euros. Avec ses 7 centres de recherche en France, aux Etats-Unis et au Japon, et des marques internationalement connues, Arkema occupe des positions de leader sur ses principaux marchés.


Source : Communiqué de presse

 

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