Le rapport de l’USDA (département de l’agriculture des Etats-Unis), perturbé par la tempête de neige, nous livre ce mois-ci encore une hausse des prévisions de production de 1,4 MT grâce à l’Urkraine et surtout l’Argentine où des pluies bénéfiques ont irrigué les zones de culture. Avec une prévision de consommation en hausse de seulement 1,1 MT, les stock de fin de campagne sont encore révisés à la hausse. Dans ces conditions, rien ne peut faire décoller les cours du blé qui ont passé ces dernières semaines sur des prix plancher aux alentours de 125 €/T.

A l’inverse, le sucre reste sur des prix plafonds. Les baisses de production principalement causées par les pluies diluviennes qui se sont abattues récemment sur certains pays producteurs de sucre comme l'Inde et le Brésil ont poussé les cours mondiaux du sucre à des sommets sans précédent depuis 29 ans. Le contrat mars 2010 du sucre blanc sur Euronext termine terminait à 740 $/T vendredi. A comparer avec un cours proche de 300 $/T l’an dernier.

La situation se calme un peu sur le cacao, le cours ICCO affichant 3.325 $/T en fin de semaine. Notons cependant que le 1er producteur mondial, la Côte d’Ivoire, est toujours très instable politiquement. Son président a annoncé la dissolution du gouvernement ainsi que celle de la commission électorale indépendante, repoussant ainsi l’élection présidentielle prévue depuis 2005. Cette instabilité est à l’origine, entre autres, des problèmes de gestion des plantations de cacaoyers du pays.

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