Convoqués sous les auspices de la CNUCED, la conférence des Nations unies pour le commerce et le développement, c’est par consensus que les 42 Etats-membres ont approuvé un nouvel accord international sur le cacao, qui entrera en vigueur en 2012 à l’échéance de l’actuelle entente. Les pays concernés – il s’agit des principaux exportateurs et acheteurs de fèves – s’étaient donnés pour objectif de mettre en place des mécanismes de contrôle et de stimulation des échanges. Il s’agissait également de renforcer la qualité du cacao et de permettre, par un vaste 3cabosseséchange d’informations, d’assurer la stabilité du marché.

 

Des deux côtés, on a manifesté un grand intérêt quant aux prévisions de production et de consommation. Alors que les signataires – qui réalisent 80 % de la production et 60 % des importations – s’attendent à connaître à terme un marché en légère évolution, il convenait de promouvoir d’une part la qualité et de l’autre d’assurer aux pays essentiellement tournés vers cette production un avenir meilleur.

 

Placées sous la présidence d’Alain Gauze, ancien ministre des Matières premières de la Côte d’Ivoire, et actuel ambassadeur de ce pays à Genève, les négociations menées une semaine durant ont été relativement rudes. Mais la CNUCED, qui entend retrouver le rôle qu’elle a tenu jadis dans la régulation des marches des produits de base, a facilité le rapprochement des protagonistes. Rapprochement qui fut d’autant plus aisé qu’il ne s’agissait pas d’élaborer une échelle de prix, et pas plus de mettre en place ou encore de gérer un stock régulateur – cette formule est abandonnée depuis longtemps.

 

Au final, l’accord devrait faciliter les relations entre producteurs et consommateurs, notamment à propos des stocks de fèves, des produits dérivés et du beurre de cacao. En un mot, pour Alain Gauze, assurer à la filière cacao « un développement durable et équilibré ».

 

Source LE MESSAGER

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