Côte d’Ivoire : Oryx investit 6,5 milliards de F CFA dans un terminal gazier
21 sept. 2014Oryx Gaz Côte d’Ivoire a inauguré le 16 septembre un terminal de stockage de gaz d’une capacité de 4 000 mètres cubes à Abidjan. Cette infrastructure, qui a permis de quintupler les capacités de stockage de l'entreprise, a demandé 6,5 milliards de F CFA (10 millions d'euros) d'investissements.
L'heure était à la fête le 16 septembre sur le site portuaire d'Abidjan de la société Oryx Gaz Côte d’Ivoire, la filiale de AOG (ex Addax & Oryx Group). Jean-Claude Gandur, le grand patron du groupe suisse a même effectué le déplacement depuis Genève pour inaugurer, en compagnie du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, le nouveau terminal gazier de l'entreprise ivoirienne. Ce dernier a nécessité un investissement de 6,5 milliards de F CFA (environ 10 millions d'euros).
Consolider le leadership
Ce terminal de stockage de gaz butane, d’une capacité de 4 000 mètres cubes, permet de quintupler la capacité d’Oryx Gaz qui passe désormais à 5 000 m3. L’entreprise a investi plus de 7 milliards de F CFA en Côte d’Ivoire entre 2005 et 2013, notamment dans la mise en place de son réseau de distribution et dans la réhabilitation de son centre de stockage de Bouaké (centre du pays) d’une capacité de 1 100 tonnes.
"Nous envisageons de consolider notre place de leader dans la distribution de gaz butane où nous détenons 27 % de parts de marché et poursuivrons les investissements dans ce sens", a expliqué Roger Dago, le directeur général d’Oryx Gaz qui est passé d’une distribution de 27 000 tonnes en 2011 à 47 000 tonnes aujourd’hui.
Le français Total, la société publique Petroci et la compagnie privée ivoirienne Petro Ivoire sont également présents sur ce marché.
Capacité
La capacité de stockage de gaz en Côte d’Ivoire est passée de 5 000 tonnes en 2010 à 14 500 tonnes aujourd'hui. La consommation nationale de gaz atteint 200 000 tonnes en 2014 contre 154 000 tonnes en 2012. Le potentiel de consommation devrait rapidement croître à 400 000 tonnes selon les spécialistes du secteur.
source jeuneafrique.com