Pétrole : le marché mondial de l’or noir au bord de la crise

Le pétrole est-il au bord d’une nouvelle crise ? Crise qui verrait les cours chuter ? Ni les tensions avec l’Iran, ni les efforts de l’Opep pour réduire sa production ne semblent le soutenir, bien au contraire, le baril persiste à la baisse.

 

Depuis quelques mois le pétrole déprime : le baril de Brent de la Mer du Nord – la référence du marché mondial – a vu son cours chuter de 22% depuis son pic de la fin avril à près de 75 dollars. Il vaut aujourd’hui moins de 60 dollars le baril. Une belle glissade dans un contexte géopolitique pourtant tendu, car depuis trois mois, on ne compte plus les incidents avec l’Iran dans le détroit d’Ormuz, ce qui devrait en principe faire flamber les cours. Mais rien n’y fait, le pétrole reste de marbre.

Une pression baissière sur les cours du pétrole

Ce qui pèse le plus sur les prix, c’est le risque d’une baisse de la demande en pétrole du fait du ralentissement de la croissance mondiale, elle-même conséquence de la guerre commerciale États-Unis/Chine. Et c’est surtout la demande chinoise qui inquiète, la Chine étant le premier importateur de brut au monde. Ajoutez à cela que le marché mondial est largement excédentaire depuis que les américains se sont lancés dans l’exploitation à outrance de leur pétrole de schiste. Avec une demande qui faiblit et une production qui augmente, les prix ne peuvent que baisser. Si Pékin décidait de riposter aux droits de douane américains en se reportant sur le pétrole Iranien, certains analystes voient le baril plonger à 30 voire 20 dollars. Sans aller jusque-là, un spécialiste de la place nous disait attendre 40 dollars le baril d’ici à la fin d’année, si Américains et Chinois n’arrivent toujours pas à s’entendre.

Les prix à la pompe devraient baisser un peu

Une baisse qui ne sera pas spectaculaire. Les cours du pétrole ne représentent qu’un petit 30% du prix de vente, contre 60% pour les taxes. Mais si le scénario dominant se confirme, on va vers des prix à la pompe très sages, plutôt sympa en cette période de vacances. Déjà, les prix des carburants ont baissé dans les stations-service la semaine dernière, avec un litre de sans plomb 95 à près d’1,51 euro en moyenne, en baisse d’un peu plus d’un centime par litre sur une semaine. Ce n’est pas énorme, mais c’est toujours bon à prendre quand on fait le plein.

Ce qui est aussi très bon pour nous, c’est la faiblesse du dollar. On l’a dit ici, Donald Trump veut faire baisser le billet vert pour répondre à la dépréciation du yuan chinois. Et comme le pétrole se paie en dollars, toute baisse face à l’euro nous permet de l’acheter moins cher et c’est la facture énergétique de la France qui s’en trouve allégée.

Source 

Depuis quelques mois le pétrole déprime : le baril de Brent de la Mer du Nord – la référence du marché mondial – a vu son cours chuter de 22% depuis son pic de la fin avril à près de 75 dollars. Il vaut aujourd’hui moins de 60 dollars le baril. Une belle glissade dans un contexte géopolitique pourtant tendu, car depuis trois mois, on ne compte plus les incidents avec l’Iran dans le détroit d’Ormuz, ce qui devrait en principe faire flamber les cours. Mais rien n’y fait, le pétrole reste de marbre.

Une pression baissière sur les cours du pétrole

Ce qui pèse le plus sur les prix, c’est le risque d’une baisse de la demande en pétrole du fait du ralentissement de la croissance mondiale, elle-même conséquence de la guerre commerciale États-Unis/Chine. Et c’est surtout la demande chinoise qui inquiète, la Chine étant le premier importateur de brut au monde. Ajoutez à cela que le marché mondial est largement excédentaire depuis que les américains se sont lancés dans l’exploitation à outrance de leur pétrole de schiste. Avec une demande qui faiblit et une production qui augmente, les prix ne peuvent que baisser. Si Pékin décidait de riposter aux droits de douane américains en se reportant sur le pétrole Iranien, certains analystes voient le baril plonger à 30 voire 20 dollars. Sans aller jusque-là, un spécialiste de la place nous disait attendre 40 dollars le baril d’ici à la fin d’année, si Américains et Chinois n’arrivent toujours pas à s’entendre.

Les prix à la pompe devraient baisser un peu

Une baisse qui ne sera pas spectaculaire. Les cours du pétrole ne représentent qu’un petit 30% du prix de vente, contre 60% pour les taxes. Mais si le scénario dominant se confirme, on va vers des prix à la pompe très sages, plutôt sympa en cette période de vacances. Déjà, les prix des carburants ont baissé dans les stations-service la semaine dernière, avec un litre de sans plomb 95 à près d’1,51 euro en moyenne, en baisse d’un peu plus d’un centime par litre sur une semaine. Ce n’est pas énorme, mais c’est toujours bon à prendre quand on fait le plein.

Ce qui est aussi très bon pour nous, c’est la faiblesse du dollar. On l’a dit ici, Donald Trump veut faire baisser le billet vert pour répondre à la dépréciation du yuan chinois. Et comme le pétrole se paie en dollars, toute baisse face à l’euro nous permet de l’acheter moins cher et c’est la facture énergétique de la France qui s’en trouve allégée.

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Depuis quelques mois le pétrole déprime : le baril de Brent de la Mer du Nord – la référence du marché mondial – a vu son cours chuter de 22% depuis son pic de la fin avril à près de 75 dollars. Il vaut aujourd’hui moins de 60 dollars le baril. Une belle glissade dans un contexte géopolitique pourtant tendu, car depuis trois mois, on ne compte plus les incidents avec l’Iran dans le détroit d’Ormuz, ce qui devrait en principe faire flamber les cours. Mais rien n’y fait, le pétrole reste de marbre.

Une pression baissière sur les cours du pétrole

Ce qui pèse le plus sur les prix, c’est le risque d’une baisse de la demande en pétrole du fait du ralentissement de la croissance mondiale, elle-même conséquence de la guerre commerciale États-Unis/Chine. Et c’est surtout la demande chinoise qui inquiète, la Chine étant le premier importateur de brut au monde. Ajoutez à cela que le marché mondial est largement excédentaire depuis que les américains se sont lancés dans l’exploitation à outrance de leur pétrole de schiste. Avec une demande qui faiblit et une production qui augmente, les prix ne peuvent que baisser. Si Pékin décidait de riposter aux droits de douane américains en se reportant sur le pétrole Iranien, certains analystes voient le baril plonger à 30 voire 20 dollars. Sans aller jusque-là, un spécialiste de la place nous disait attendre 40 dollars le baril d’ici à la fin d’année, si Américains et Chinois n’arrivent toujours pas à s’entendre.

Les prix à la pompe devraient baisser un peu

Une baisse qui ne sera pas spectaculaire. Les cours du pétrole ne représentent qu’un petit 30% du prix de vente, contre 60% pour les taxes. Mais si le scénario dominant se confirme, on va vers des prix à la pompe très sages, plutôt sympa en cette période de vacances. Déjà, les prix des carburants ont baissé dans les stations-service la semaine dernière, avec un litre de sans plomb 95 à près d’1,51 euro en moyenne, en baisse d’un peu plus d’un centime par litre sur une semaine. Ce n’est pas énorme, mais c’est toujours bon à prendre quand on fait le plein.

Ce qui est aussi très bon pour nous, c’est la faiblesse du dollar. On l’a dit ici, Donald Trump veut faire baisser le billet vert pour répondre à la dépréciation du yuan chinois. Et comme le pétrole se paie en dollars, toute baisse face à l’euro nous permet de l’acheter moins cher et c’est la facture énergétique de la France qui s’en trouve allégée.

source franceitvinfo.fr

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