Abidjan - La Côte d’Ivoire va renforcer sa production d’électricité, en vue de couvrir "la totalité" de ses besoins nationaux ainsi que ceux des pays de la sous-région "qui comptent sur lui p
14 juin 2012
Abidjan - La Côte d’Ivoire va renforcer sa production d’électricité, en
vue de couvrir "la totalité" de ses besoins nationaux ainsi que ceux des pays de la sous-région "qui comptent sur lui pour leur garantir un approvisionnement régulier", a révélé le porte-parole
du gouvernement, à l’issue du conseil des ministres tenu mercredi sous la présidence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
"D’importants investissements", au niveau des deux centrales dont dispose le pays, vont être réalisés dans ce sens, a affirmé le ministre Bruno Koné Nabagné, lors de son presse de presse
hebdomadaire.
"Un accroissement de 140 mégawatts pour un investissement de près de 208 milliards de FCFA est prévu pour Azito, quand CIPREL verra sa capacité de production augmentée de 220 mégawatts pour 117
milliards", a-t-il précisé.
Rassurant de ce que "tous les besoins de financement (pour ces projets) sont, à ce jour, couverts", le porte-parole du gouvernement a fait savoir que ces investissements intègrent le cadre
"d’avenants (modifications) à diverses conventions et d’avenants concernant l’exploitation de la production et de la distribution de l’électricité en Côte d’Ivoire" pour lesquels le président
Ouattara vient de prendre deux décrets et deux ordonnances, a-t-il ajouté.
"Notre pays a un gros déficit parce que, depuis un grand nombre d’années, les investissements qui devaient se faire ne l’ont pas été. Ces avenants vont permettre cette fois de combler
complètement notre déficit en production d’électricité", a-t-il laissé entendre, indiquant qu’il s’agit, par la même occasion, de "positionner la Côte d’Ivoire comme un pays phare qui est capable
d’apporter un soutien aux autres quand c’est nécessaire".
Le porte-parole du gouvernement a en outre fait état de propositions du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara, en vue de résoudre définitivement le déficit financier du
secteur de l’électricité (quelque 110 milliards de FCFA/an) sans nécessairement passer par les recommandations des bailleurs de fonds visant à l’augmentation du tarif de l’électricité, la
renégociation de certains contrats, entre autres, a-t-il confié.
(AIP)