COTONBouaké - Les acteurs de la filière coton ont adopté mardi un code de bonne conduite pour lutter contre la fraude dans la commercialisation dudit produit.

Réunis en atelier de lundi à mardi à Bouaké pour la validation du cahier de charge fonctionnel complémentaire de renforcement du système de traçabilité des producteurs de coton et du code de bonne conduite des acteurs (SITRACOT), les participants ont, au terme des travaux, recommandé aux présidents des faitières et de l’Intercoton de procéder à la signature du code de bonne conduite. Ce, en vue de sa diffusion auprès de tous les acteurs et partenaires de la filière.

L’atelier a suggéré en outre aux structures abritant les ordinateurs du SITRACOT de les connecter à l`Internet en vue de faciliter le transfert des données, et de renseigner sur l’état de semis, le type des pièces administratives utilisées et leur numéros.

L’atelier de validation initié par l’Intercoton a réuni une quarantaine de responsables des usines, de l’encadrement agricole, des services informatiques des six sociétés cotonnières, et des organisations professionnelles agricoles.

Les travaux ont porté sur les difficultés de fonctionnement des systèmes de transfert des données au SITRACOT, sur l’analyse des données à transférer au SITRACOT, et la validation du cahier des charges complémentaires et sur le projet de bonne conduite.

Sur instruction du conseil d’administration de l`Intercoton, le SITRACOT a été mis en place pour identifier de façon individuelle, les producteurs, disposer des statistiques fiables sur leurs exploitations, leurs organisations d’une part, et renforcer la traçabilité de la production de coton d’autre part. Ce, afin d’éradiquer les vols ou détournements de productions, causes de nombreux litiges perturbateurs de la filière.
(AIP)

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