L’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) a rencontré mardi lors d’un atelier, les partenaires au développement du secteur agricole en Côte d’Ivoire, pour échanger sur les « dispositif institutionnel, produits et projets futurs de l’ANADER » et la « collaboration ANADER et partenaires au développement : leçons tirées et perspectives ».

Selon le directeur général de l’Agence, Dr Cissé Sidiki, l’atelier avait pour objectif de faire connaître l’ANADER auprès des partenaires internationaux. « Beaucoup de partenaires arrivent, mais ils travaillent souvent seuls dans leur coin. Alors que l’ANADER est un outil à leur disposition. Nous voulons travailler en synergie », a-t-il fait observer.

Dr Cissé a noté que dans la perspective de soutenir l’agriculture après la guerre, l’ANADER a déposé un programme sur la table du gouvernement en vue de redonner vie à l’ouest, dévasté par la guerre, qui est le grenier du pays en matière de production du riz. Le DG de l’ANADER a affirmé que sa structure compte insérer 5.000 jeunes dans le tissu social et surtout dans le milieu agricole.

A l’instar de plusieurs structures tant publiques que privées, l’ANADER a payé un lourd tribut durant la crise postélectorale. Son siège a été pillé et son matériel emporté. Le préjudice s’élève à quelque deux milliards FCFA, a noté le DG. Il s’est toutefois réjoui que le potentiel d’action de l’institution demeure.

Dr Cissé a fait savoir que ceci est donc un atout à valoriser afin de convenir d’une plateforme d’actions avec les bailleurs de fonds. Il les a donc invités à se rapprocher de l’Agence et à partager l’idée d’une collaboration qui produise des effets durables.

« L’ANADER est dotée d’un vaste dispositif d’intervention opérationnel avec des compétences diversifiées couvrant l’ensemble du pays. (…) Son action touche une large majorité des producteurs et coopératives des principales spéculations agricoles et d’élevage », a expliqué le DG, notant qu’après plus d’une décennie dans le milieu, le constat est que la plupart de ces interventions produisent soit des impacts mineurs soit des impacts qui ne peuvent être préservés dans le temps.

La rencontre s’est tenue au siège de la FAO, à Cocody. Etaient présents, outre la FAO, le ministère de l’Agriculture représenté par Traoré Salif, directeur du développement durable, ainsi que des représentants de projets et programmes financés par le Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, la Banque mondiale, l’Union européenne, des ONG internationales et des ambassades.

(AIP)

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