Gestion de la filière café-cacao : La Banque mondiale sur les traces d’Ano Gilbert
30 juin 2010Des experts de la banque mondiale sont actuellement en Côte d’Ivoire sur les traces du comité de gestion de la filière café-cacao. Question de vérifier et d’évaluer le travail accompli par Ano Gilbert et ses camarades du comité de gestion de la filière café-cacao.
Depuis le 18 juin 2008, le comité de gestion de la filière café-cacao, crée par décret , prenait les rênes de la gestion du binôme après la mise en prison de la quasi-totalité des responsables d’alors. Deux ans donc que le président Ano Gilbert a géré tous les acquis des producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire. Avant la mise en place de la deuxième réformes du genre dans la filière café-cacao , la Banque mondiale qui est partenaire dans cette nouvelle politique , est sur le terrain à travers ses experts pour non seulement auditer la gestion du comité dirigé par le président Ano mais aussi se rendre compte personnellement des travaux réalisés au profit des producteurs .L’on se rappelle encore les propos du président du groupe de la Banque mondiale Robert Zoellick qui disait : « Nous entreprenons un audit dans la filière café et cacao . Il n’y a aucune raison que la transformation du cacao ne se fasse pas en Côte d’Ivoire, ce qui pourrait créer des emplois. » Selon lui, pour attirer les investisseurs, il faut lutter contre la corruption dans la filière.
Toute chose qui explique la présence des experts de cette institution financière mondiale en Côte d’Ivoire. La première mission qui a conduit les représentants de la Banque mondiale dans les zones de productions s’est avérée satisfaisante, avec le constat des routes et pistes villageoises qui ont été réalisées. Sur ce plan, il n’y a rien à signaler sauf que les auditeurs continuent leur travail qui va consister à la vérification des conditions d’achat des engins de travaux publics, du financement de la distribution gratuite aux producteurs par le comité de gestion de la filière café-cacao des produits phytosanitaires et de cabosses améliorées. En plus de ce chapitre les auditeurs vont s’intéresser à la sacherie brousse et au changement de statut de la société CORI, chargée des sacs de jutes et enfin à la société spécialisée dans le forage de puits, FOREX-CI, une entreprise rachetée en son temps par les producteurs par l’entremise des anciens barons de la filière. Il faut dire que l’achat des engins de travaux publics par le comité de gestion avait soulevé un véritable tolet dans le monde paysan. Les conclusions de ce travail va déterminer la qualité du travail abattu par le président Ano Gilbert et ses proches collaborateurs du comité de gestion.
Source LE QUOTIDIEN