La Côte d’Ivoire veut devenir le plus grand marché des mines et de l’énergie de l’Afrique sub-saharienne
12 juin 2011
Yamoussoukro – En organisant, jeudi et vendredi à Yamoussoukro un séminaire national sur le
thème ‘’Mines et énergie : quelles perspectives pour les 20 prochaines années ?’’, la Côte d’Ivoire lance les réflexions en vue de devenir le plus grand marché des mines et de l’énergie de
l’Afrique sub-saharienne.
Aussi, à l’ouverture des travaux qui se tiennent à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie,
AdamaToungara, a-t-il, d’entrée, indiqué que le gouvernement ne toléra plus le gel des permis d’exploration et d’exploitation.
« Nous devons intensifier l’exploitation minière, pétrolière et gazière tout en améliorant les capacités d’action au niveau de la recherche, de la promotion et de la production minières. Et de
fournir une énergie abondante, fiable et bon marché mais aussi tout en entreprenant la réalisation d’usines de transformation comme souhaité par le Président de la République », a expliqué le
ministre.
Ceci, a-t-il ajouté, « afin que notre pays soit placé au centre des marchés sous régionaux, pour devenir le plus grand marché des mines et de l’énergie de l’Afrique sub-saharienne, et afin d’en
faire un pays émergent ».
Pour M. Toungara, la Côte d’Ivoire, « à la recherche d’un nouveau souffle, veut compter sur le potentiel de son secteur énergétique et minier, qu’il entend ériger en second pilier de son économie
». Il a fait savoir que le pétrole et l’énergie représentent aujourd’hui 08% du PIB du pays et qu’il faut aller au-delà, en passant d’une production de 50 000 barils/jour à plus de 200 000 par
jour, grâce aux nouveaux et nombreux forages qui vont s’opérer.
Le ministre a invité les participants au séminaire à aller dans le sens de la recherche et de la découverte de richesses minières et énergétiques. Il a noté qu’aucune matière ne sera inexploitée
car il faut atteindre les objectifs fixés par le gouvernement.
Evoquant l’attirance des investisseurs des secteurs miniers et énergétiques, le ministre a assuré que « le gouvernement est disposé à faire des aménagements, notamment le développement d’un cadre
juridique moderne et bien établi pour les entreprises autorisées à exploiter les mines et l’énergie en Côte d’Ivoire ».
Plus de 600 experts nationaux et internationaux issus des secteurs des mines, des hydrocarbures et des énergies, de tous les continents, participent au séminaire.
(AIP)