Le parapétrolier en croissance durant les années à venir
26 oct. 2011L’appétit d’hydrocarbures liquides ou gazeux fait que les investissements en exploration-production connaissent une croissance à deux chiffres. C’est ce qui ressort du rapport «Les investissements en exploration-production et raffinage 2011» réalisé par l’IFP Energies nouvelles (voir fichier attaché). En effet, après une croissance de 10% en 2010, ils devraient encore croître de 15% cette année, soit 70 milliards de dollars supplémentaires, pour atteindre 540 milliards de dollars.
Evidemment, la progression devrait être variable selon les régions cette année. Elle culmine à + 25% au Moyen-Orient où Saudi Aramco investit des sommes importantes pour maintenir sa capacité de production à 12,5 millions de barils/jour. En Irak, la production risque d’être en faible progression (2011 : 2,7 mb/j – 2012 : moins de 3 mb/j) jusqu’en 2013, date à laquelle de nouveaux points d’amarrage en haute mer devraient entrer en service, ce qui permettrait d’atteindre 4,1 mb/j en 2016. En Amérique latine, la croissance sera de + 23% en 2011, avec le brésilien Petrobas qui prévoit d’investir massivement (127,5 milliards de dollars) pour augmenter sa production de 55% entre 2010 et 2015.
Dans la CEI (baisse des investissements de Gazprom) et en Afrique (révolutions en Libye et en Egypte), la croissance des investissements sera très limitée cette année avec respectivement + 3% et + 6%. Les autres régions connaîtront une croissance de 15%. En 2012, la croissance des investissements sera de 5% à 10%. Les régions dynamiques seront les Etats-Unis (exploration et développement des gaz et huiles de schistes), le Brésil, et l’Océanie (importants projets de gaz naturel liquéfié en Australie, qui veut disputer au Qatar son leadership dans le secteur, et en Papouasie Nouvelle-Guinée). L’offshore profond (plus de 500 m de profondeur) et très profond (plus de 1 500 m) représente environ 20% de la production de pétrole (2016 : 30%) et 30% de la production de gaz. Entre 2011 et 2015, cinq zones concentreront l’essentiels des investissements dans l’offshore : l’Afrique (70 milliards de dollars), le Brésil et le Golfe du Mexique (50 milliards de dollars chacun).om
Source www.lemoci.com